Après la révolte tunisienne et égyptienne, le pouvoir marocain prend les devants


Le Premier ministre marocain Abbas el Fassi. 
Le Premier ministre marocain Abbas el Fassi.
REUTERS/Jean Blondin
 
RFI : Face à l’appel d’un groupe de jeunes marocains à « manifester pacifiquement », dimanche 27 février 2011, pour demander des réformes politiques, le pouvoir marocain s’organise. C’est ainsi que Abbas el Fassi, le Premier ministre, a convoqué le 14 février, les chefs des partis politiques, pour une discussion dans sa résidence. Même si peu de choses ont filtré de cette réunion, elle apparait comme une tentative de contrer cet appel.


Officiellement, le sujet des discussions étaient l’organisation des législatives dans un an. Certains partis politiques voudraient voir des réformes adoptées, comme celle d’une augmentation de la participation des femmes au scrutin par exemple. Mais en réalité, selon bon nombre d’observateurs, la convocation devait servir surtout à aborder les révolutions tunisiennes et égyptiennes.

Jusqu'à présent, les partis politiques sont tous restés très silencieux à ce sujet. Aucun n’a officiellement pris position par rapport à ces changements majeurs. Le Premier ministre aurait-t-il cherché à imposer une ligne de conduite ? Possible. Peu de choses ont filtré de la réunion du 14 février au soir.

Ce qui est certain, c’est que le gouvernement ces derniers jours, cherche à s’organiser et ce notamment, pour tenter de contrer un appel à manifester massivement dimanche 27 février pour demander des réformes.

Il y a deux jours, le millier de diplômés chômeurs qui manifestent chaque semaine à Rabat pour demander des emplois, a soudainement obtenu des promesses d’embauche. Et le 14 février, le Maroc a publié de nouveaux chiffres sur le chômage, très positifs évidemment, puisque le nombre des chômeurs est passé pour la première fois, sous la barre des 9%.
 
SOURCE : RFI.fr 

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