[Le Soir-Echos] Le 1er mars, le gouvernement a clos le dossier des diplômés sans emploi. Serait-t-il l’arbre qui cache la forêt ? D’autres dossiers attendent la même heureuse issue.
Après les diplômés sans emploi dont le dossier vient de connaître une fin heureuse, on assistera, le 14 mars, à un autre rendez-vous de demandeurs d’emploi. Il s’agit des porteurs de lettres royales dont le nombre ne dépasse guère les 700 personnes. La dernière réunion entre la commission chargée du suivi de ce dossier -la même qui a supervisé celui des diplômés sans emplois – remonte au 20 février. Un des membres de ce groupe ayant assisté à la réunion a déclaré, sous couvert d’anonymat au Soir échos, que les officiels (Mohamed Bekkari, Conseiller du premier ministre, Ragraga, gouverneur au ministère de l’Intérieur et un représentant du ministère de la Modernisation des secteurs publics) avaient demandé au groupe «de lui fournir les listes des porteurs de lettres royales d’emploi sur lesquelles ils ont apposé des tampons ». « Dans l’ensemble, nous sommes près de 700 personnes : 270 demandeurs ayant fait des études supérieures, 60 lauréats de la formation qualificative de l’OFPPT et 300 non-voyants », ajoute la même source.
Notre interlocuteur s’interroge également sur les raisons du retard cumulé pour répondre à leurs demandes, sachant que ces dernières portent toutes le sceau royal ou celui du prince héritier : « Nous ne demandons pas un traitement de faveur, mais que les ministres traitent nos demandes comme ils traitent celles des candidats affiliés à l’Istiqlal ou à l’USFP. Nous ne réclamons pas plus ! »
Après la résolution du dossier des diplomés sans emploi, les porteurs de lettres royales abordent l’avenir avec un certain optimisme. Certains d’entre-eux croient que la conjoncture actuelle pourrait leurs apporter de bonnes nouvelles.
Pour rappel, le dossier des porteurs de lettres royales pour l’emploi traîne depuis des années. A plusieurs reprises, ils ont battu le pavé à Rabat et ont organisé des sit-in. Certains d’entre-eux ont même tenté de se suicider. L’approche des autorités tanguait entre l’ouverture au dialogue, le dédain ou le recours à la manière forte
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