Afghanistan: Le contre-espionnage, arme ultime contre les talibans
[20minutes.fr] Les forces occidentales en Afghanistan entraînent des agents...
Les forces occidentales en Afghanistan forment des agents du contre-espionnage pour lutter contre l'infiltration de l'armée et de la police afghanes par des taliban.
Le général américain William Caldwell, qui dirige les opérations de formation de l'armée américaine et de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), a précisé mardi que le programme, lancé l'été dernier, avait permis de former plus de 200 agents. L'objectif est de parvenir au nombre de 445 d'ici la fin de l'année.
«Nous intégrons au plus bas niveau de toutes ces organisations des spécialistes du contre-espionnage dont l'unique mission est de repérer ceux qui tenteraient de s'infiltrer ou de retourner ceux qui seraient déjà passés dans le camp des taliban», a-t-il précisé lors d'une intervention à Chatham House, un centre d'études et de réflexion à Londres.
Les incidents impliquant des éléments des forces afghanes ouvrant le feu sur des collègues ou des soldats étrangers ne sont pas rares en Afghanistan. La semaine dernière, un douanier afghan a abattu deux soldats étrangers.
Ils reflètent l'une des difficultés inhérentes à la constitution rapide de forces armées et de sécurité en Afghanistan: parce que les Occidentaux espèrent remettre d'ici fin 2014 aux autorités afghanes la responsabilité des opérations de sécurité, il faut recruter rapidement, ce qui complique l'évaluation de la fiabilité des nouvelles recrues et facilite donc les infiltrations par des insurgés taliban.
[20minutes.fr] Les forces occidentales en Afghanistan entraînent des agents...
Les forces occidentales en Afghanistan forment des agents du contre-espionnage pour lutter contre l'infiltration de l'armée et de la police afghanes par des taliban.
Le général américain William Caldwell, qui dirige les opérations de formation de l'armée américaine et de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), a précisé mardi que le programme, lancé l'été dernier, avait permis de former plus de 200 agents. L'objectif est de parvenir au nombre de 445 d'ici la fin de l'année.
«Nous intégrons au plus bas niveau de toutes ces organisations des spécialistes du contre-espionnage dont l'unique mission est de repérer ceux qui tenteraient de s'infiltrer ou de retourner ceux qui seraient déjà passés dans le camp des taliban», a-t-il précisé lors d'une intervention à Chatham House, un centre d'études et de réflexion à Londres.
Les incidents impliquant des éléments des forces afghanes ouvrant le feu sur des collègues ou des soldats étrangers ne sont pas rares en Afghanistan. La semaine dernière, un douanier afghan a abattu deux soldats étrangers.
Ils reflètent l'une des difficultés inhérentes à la constitution rapide de forces armées et de sécurité en Afghanistan: parce que les Occidentaux espèrent remettre d'ici fin 2014 aux autorités afghanes la responsabilité des opérations de sécurité, il faut recruter rapidement, ce qui complique l'évaluation de la fiabilité des nouvelles recrues et facilite donc les infiltrations par des insurgés taliban.
Reuters
SOURCE : 20minutes.fr
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