Face à la guerre en Libye, l’Algérie décrète des mesures sécuritaires




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[algerie360Une haute commission sécuritaire s’est réunie à la mi-mars sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, et a rassemblé les directions de l’armée, des renseignements militaires, de la police et de la gendarmerie.


Elle a décrété une série de mesures urgentes, dont le renforcement des troupes au Sud, en déployant des forces terrestres et aériennes supplémentaires dans ces régions ; l’acquisition d’équipements de surveillance aérienne des pays occidentaux ; l’aménagement de pistes pour l’atterrissage d’hélicoptères et d’avions de reconnaissance, en vue de faire face aux répercussions de la dégradation de la situation en Libye.

Selon une source informée, citée par elkhabar dans son édition de ce mardi, cette réunion a décidé une coordination entre les directions de l’armée, de la gendarmerie, la direction générale de la sécurité nationale, et des douanes en vue de travailler sur le long terme, à travers la création d’écoles de formation d’officiers, d’augmenter par là les effectifs de l’armée, de la gendarmerie et de la police, parmi les habitants des régions du sud, et de réduire le chômage dans ces régions.

Il a été ainsi décidé de former des promotions successives de militaires, à raison d’une promotion de 1500 soldats tous les six mois.

Par ailleurs, la direction générale de la sûreté nationale étudie l’éventualité de créer une nouvelle école de formation d’agents de police, et un centre d’entraînement des unités républicaines de la police dans l’une des régions de l’extrême sud. Objectif : augmenter l’effectif de ses agents parmi les habitants du sud en vue de combler les insuffisances de couverture sécuritaire dans ces zones.

Le renfoncement des effectifs vise à faire face au grand défi de l’insécurité, après qu’un parcours de 982 km de frontières entre l’Algérie et la Libye se soit transformé en zone de tension. Les forces algériennes de maintien de l’ordre doivent désormais assurer la surveillance des frontières sahariennes instables de 3777 km de long.

Selon des militaires à la retraite, cités par ElKhabar, les régions du Sud ont besoin pour être sécurisées de pas moins de 10 mille gendarmes et agents de police supplémentaires, d’aéroports militaires, d’unités ambulantes de police judiciaire, à travers les frontières sahariennes, réputées pour leur insécurité, et qui s’étendent désormais sur 3777 km, soit les frontières communes entre l’Algérie, et le Mali, la Mauritanie, la Libye et le Niger. La guerre en Libye a aggravé les problèmes d’insécurité au sud algérien.

SOURCE : algerie360

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