(MAP) : Rabat - Le ministre de la Communication, Porte-Parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a réitéré la volonté sincère et la ferme détermination du gouvernement à traiter les revendications sociales des travailleurs, de manière à répondre à leurs attentes légitimes, tout en préservant les équilibres économiques fondamentaux.
Lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, réuni jeudi sous la présidence du Premier ministre, M. Naciri a souligné que le gouvernement réaffirme sa compréhension, sa volonté sincère et sa ferme détermination à traiter les revendications sociales des travailleurs, afin de satisfaire leurs revendications légitimes, tout en veillant à la préservation des équilibres économiques fondamentaux, et ce, dans le souci de garantir la pérennité de la dynamique de développement que connaît le Maroc et d'améliorer le niveau de vie des citoyens.
M. Naciri a ajouté que le gouvernement, qui appréhende cette question avec sérieux du fait que le rythme des actions de revendications sociales se stabilise autour d'une moyenne variant entre 21 et 24 actions revendicatives quotidiennes, considère que ce phénomène comme un indicateur clair de la bonne santé et de la dynamique de la société marocaine et du climat démocratique distingué que tous les partenaires sociaux s'attachent à préserver, evec en tête les partenaires du dialogue social. Il a indiqué , à ce propos, que les rounds efficients de ces négociations débuteront après l'Aïd El Mawlid, avec l'élaboration d'un accord sur l'ordre du jour entre le gouvernement et les centrales syndicales.
"Le Maroc traite la question des revendications sociales en les considérant comme étant fondamentalement légitimes", a-t-il affirmé.
" Les citoyens marocains ont le droit de s'exprimer et il s'agit d'un droit qu'il ont acquis dans le cadre de la construction consensuelle partenariale entre les différents partenaires du développement démocratique du Maroc", a-t-il poursuivi.
M. Naciri a ajouté qu'"aujourd'hui le Maroc peut s'enorgueillir d'être un pays qui peut être cité en exemple quant à sa capacité de gérer sa pluralité et l'expression des revendications que nous devons considérer comme étant naturelles dans un espace démocratique mature".
Dès la fin des années 90, le Maroc a entamé des avancées dans la construction démocratique, ce qui lui permet aujourd'hui de gérer un espace qui se déploie dans une démocratie apaisée, vivante et qui permet à tous les Marocains de s'exprimer librement, a rappelé le ministre.
S'agissant des diplô més-chô meurs, M. Naciri a affirmé que "le gouvernement est en train de gérer avec beaucoup de sérieux et de volonté ce dossier pour apporter des solutions le plus rapidement possible, dans le cadre de la préservation des équilibres macro-économiques" sans lesquels la justice sociale ne peut se construire.
"Le gouvernement se penche sur ce dossier pour déboucher sur des solutions convenables, graduelles et progressives", a ajouté le ministre.
Il a, dans ce sens, indiqué que le dossier des diplô més chô meurs a été évoqué aujourd'hui en conseil de gouvernement.
"C'est une question qui est à l'ordre du jour des préoccupations du gouvernement et des différents départements ministériels concernés (finances, modernisation des secteurs publics, secrétariat général du gouvernement, intérieur, primature)", a-t-il indiqué.
Au début de ses travaux, le Conseil de gouvernement a examiné deux projets de loi. Le premier texte (N° 10-38) est relatif aux instances interprofessionnelles de l'agriculture et de la pêche maritime.
Le deuxième (N° 579-210) complète la loi relative à la poste et télécommunications.
Le Conseil a également examiné deux projets de décret. Le premier (N° 524-10-2) concerne la modification de la taxe sur l'importation de certains produits agroalimentaires. Le deuxième projet de décret (579-210) porte sur les subventions accordées par l'Etat pour l'acquisition et le montage des serres destinées à la production agricole.
Le Conseil s'est penché également sur un accord international relatif au statut du Centre arabe de prévention des dangers des séismes et autres catastrophes naturelles, signé au Caire le 4 mars 2004.
Le Conseil de gouvernement a décidé d'assurer le suivi de l'examen de ces textes lors de sa prochaine réunion prévue mardi prochain (15 février).
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